lèse-majesté

lèse-majesté

lèse-majesté [ lɛzmaʒɛste ] n. f.
• 1344; de lèse- et majesté, d'apr. le lat. crimen læsæ majestatis
1Hist. Crime de lèse-majesté : atteinte à la majesté du souverain, attentat commis contre sa personne, son pouvoir, l'intérêt de l'État.
2Par anal. Atteinte grave à qqch. ou à qqn de respectable. « En toute œuvre vénérée, il y a lèse-majesté » (Alain). Des lèse-majesté ou des lèse-majestés.

lèse-majesté nom féminin invariable (latin crimen laesae majestatis) Crime de lèse-majesté, attentat contre la personne du prince ou contre son autorité. ● lèse-majesté (expressions) nom féminin invariable (latin crimen laesae majestatis) Crime de lèse-majesté, attentat contre la personne du prince ou contre son autorité. ● lèse-majesté (homonymes) nom féminin invariable (latin crimen laesae majestatis) laize n . f. laize nom féminin

lèse-majesté [lɛzmaʒɛste] n. f.
ÉTYM. 1344, meffait de leze majesté; de l'élément lèse- (→ Lèse-, cit. 2), et majesté, 2., d'après le lat. (crimen) læsæ majestatis.
1 Hist. || Crime de lèse-majesté : atteinte grave à la majesté du souverain, attentat commis contre sa personne, son pouvoir, l'intérêt de l'État. || Crime de lèse-majesté au premier chef (→ Écartèlement, cit. 1). — ☑ Loc. Crime de lèse-majesté humaine; divine (→ Inobservation, cit. 1; irrévérencieux, cit. 1). || Le crime de lèse-majesté divine peut constituer en apostasie, hérésie, simonie, sacrilège, blasphème.Ellipt. || Une lèse-majesté.
2 Atteinte grave à qqch. ou à qqn de respectable. || « En toute œuvre vénérée, il y a lèse-majesté » (Alain).N. m. Rare. || Un lèse-majesté (Schaeffer, in T. L. F.).

Encyclopédie Universelle. 2012.

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